-
0 Comments
PROFESSION DE FOI : RBM UN CIMENT POUR SOCIALISER LE PASTORALISME
Le Réseau Billital Maroobé (RBM) est une famille. Une grande famille dans laquelle chaque membre est important et stratégique à la fois. Le choix des membres à l’unité et non à l’Unicité (principe divin) doit toujours nous rappeler que notre travail n’est en vase clos. C’est un travail d’équipe. Et dans une équipe, toute défaillance peut affecter les coéquipiers. D’où la nécessité d’une solidarité active basée sur un travail collégial et synergique.
C’est pourquoi, la communication interne doit être privilégiée et élevée au rang de dogme et de démarche commune, de nature à huiler les relations, à les humaniser pour des performances mesurées à l’aune du devoir et du respect réciproque. La personne morale de l’équipe doit être appuyée et encouragée par toute l’équipe pour lui faciliter un management du personnel productif et équilibré.
Dans toute organisation qui veut performer, les devoirs priment sur les droits, sans pour autant les inhiber. C’est pourquoi, un sourire, un bonjour matinal, un ziaar affectueux, est une production humaine, nous pouvons même dire humaniste qui élève notre rang de créature divine et d’Ambassadeur de Dieu sur Terre.
Parce que la foi, l’intelligence et la parole sont les éléments fondamentaux des quatre éléments de la création : l’eau, la terre, le vent et le feu. Ils sont tous très utiles sinon vitaux, mais c’est des contraintes avec un gigantesque pouvoir de destruction que Dieu active parfois pour nous rappeler notre nature humaine. La modestie, le pardon, la tolérance (et non la faiblesse) sont des qualités humaines que la foi nous oblige à porter en permanence. Ils sont aussi jolis et captivants que le plus beau basin getzner.
La communication interne, c’est l’ensemble des principes et pratiques qui permettent les échanges de messages, d’idées et de valeurs entre les membres d’une même organisation. La communication interne influence les performances de l’organisation et devient donc un outil précieux de management.
Une lecture épistémologique de la liaison entre management et communication, faite par les spécialistes en la matière, a permis d’identifier six composantes fondamentales de la communication interne qui agissent de manière interactive : l’information, l’identification, la convivialité, la participation, la fédération et l’implication.
L’information est au cœur de toute organisation. Elle est une base vitale de la communication interne. Sa maîtrise permet de diffuser les messages de toute nature. Etre bien informé, c’est être informé utilement et à temps, avec une information claire, précise et juste.
La convivialité est le fondement de l’établissement de relations humaines volontaires, sincères et durables. L’envie de communiquer et d’échanger avec les autres est un facteur naturel propice à la construction d’un bon climat relationnel.
La participation plaide pour une communication qui s’appuie sur une démarche participative. Le dialogue et la concertation, la prise en compte des idées et du travail de chacun, la valorisation des mérites individuels et la confiance mutuelle, sont l’expression d’un management participatif.
La fédération, c’est l’adhésion d’une équipe à des objectifs partagés et à des valeurs communes. La fédération se traduit par un esprit de groupe. Elle s’exprime par une solidarité collective et une communauté de pensée orientée le respect réciproque.
L’implication, c’est l’investissement de son énergie dans le domaine professionnel. Cette force permet d’orienter et d’augmenter l’énergie individuelle dans un sens collectif. La fierté d’appartenance, l’effort professionnel, la fidélité à l’organisation sont les signes de l’implication et d’engagement.
L’identification exprime l’adhésion à la personnalité de l’organisation, à sa culture, à ses valeurs, à sa personnalité et à son identité. Elle se traduit par un sentiment d’appartenance d’autant plus fort que l’on s’identifie à l’organisation.
La culture pastorale englobe toutes ces humanités et appelle à une gouvernance vertueuse de la mobilité. Longtemps combattu par les Etats, qui voyaient dans ces sociétés mobiles des sources d’instabilité, le pastoralisme est aujourd’hui reconnu comme un système durable, particulièrement adapté aux zones arides et semi-arides.
Alors que le pastoralisme revient sur le devant de la scène, avec les déclarations de Ndjaména (29 mai 2013), de Nouakchott (29 octobre 2013) et de Nouakchott +10 (08 novembre 2024), le lancement de nouveaux programmes d’ampleur qui lui sont dédiés dans le Sahel. Dans le rapport 2016 du Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition, les systèmes pastoraux font l’objet d’un regard neuf et de recommandations visant à l’accompagner.
L’élevage pastoral et agropastoral (ou pastoralisme) est un système de production basé sur un élevage extensif valorisant majoritairement les pâturages naturels et les résidus des cultures. Il est associé à un mode de vie fondé sur un lien particulier entre l’homme, l’animal et la nature.
Au Sénégal, le pastoralisme est le principal moyen de subsistance, source de nourriture, de revenus et d’emplois en milieu rural. Ce mode de vie a permis aux communautés de gérer les ressources de manière durable, indépendante et flexible. De nombreuses sources mentionnent que l’élevage basé sur la mobilité est plus productif que l’élevage sédentaire et génère l’essentiel des produits animaux.
Le pastoralisme bénéficie non seulement aux communautés pastorales, mais aussi à tous ceux qui exploitent l’ensemble des produits pastoraux. La viande, le lait, les fibres et la peau, transformés ou pas, se retrouvent dans les marchés des centres urbains. La fumure, le travail et le transport par la traction animale sont exploités dans les zones agricoles. L’élevage pastoral fournit également des services essentiels pour la conservation de la biodiversité et la préservation des écosystèmes.
Pour les « communautés pastorales », le pastoralisme va au-delà de l’activité de production animale, il s’agit aussi d’un mode de vie, d’une culture, et d’une identité à part entière. A ce titre, les organisations pastorales défendent le droit des pasteurs à conserver leur mode de vie et leur culture, ainsi que leurs institutions coutumières.